Rencontre avec Maxime

Avril 2020 – Tarbes (65)

ESE: Bonjour Maxime, merci d’avoir accepté de répondre à quelques unes de nos questions. Peux tu nous en dire plus sur toi?

MaximeBonjour, je m’appelle Maxime et j’ai 25 ans. Natif de Tarbes, je viens tout juste de rentrer en France après avoir passé trois années en Australie pour découvrir le pays et travailler. J’exerce la profession de menuisier, une réelle passion ! Aujourd’hui je travaille dans une entreprise de fabrication de meubles sur Lannemezan, et je m’investis depuis peu aux côtés de ESE !

ESE: Peux-tu nous expliquer ce qui te motive dans la cause que nous défendons avec ESE et comment tu y as été sensibilisé ?

Maxime: On a la chance d’habiter un pays ou les paysages sont variés, avec chacun leurs charmes et leurs splendeurs. J’aime par exemple aller faire une randonnée dans les Pyrénées et manger au bord d’un lac tout comme j’aime me rendre dans les landes, respirer l’odeur des pins et passer la journée à surfer sur une belle plage de sable fin. De ce fait je pense que ma sensibilisation s’est faite naturellement de par le contact avec la nature et les gens qui m’entourent depuis mon plus jeune âge. L’environnement, dans notre pays en particulier, nous offre tellement de belles choses que je trouve ridicule et inconcevable de le détruire alors que nous avons les moyens et la chance de pouvoir nous « comporter » autrement.

ESE: Y a-t-il eu une prise de conscience ou un élément déclencheur qui t’as poussé à agir en faveur de l’environnement ?

Maxime: Oui clairement, mon dernier voyage ! L’Australie est un pays immense où j’ai pu profiter de grands espaces naturels pour faire des randonnées, admirer la faune et la flore, passer des journées à surfer sur des plages plus belles les unes que les autres. Pourtant trop souvent j’ai vu l’impact de la vie humaine… J’ai eu la chance de faire de la plongée sur la grande barrière de corail où le nombre de coraux morts est effrayant. Lors d’un road trip dans le bush je me suis rendu compte que les bords des routes étaient jonchés de déchets, malgré le fait qu’il n’y ait aucune vie, ni activités humaines à des kilomètres à la ronde…c’est juste effroyable lorsqu’on s’en rend compte.

Finalement, de retour sur Tarbes je me suis malheureusement rendu compte qu’il n’y avait pas que dans le bush Australien qu’on croisait des déchets. Vous n’avez qu’à emprunter quelques-unes des rues autour de chez vous et regarder par terre…

ESE: Après cette prise de conscience, comment as-tu commencé à agir concrètement ?

Maxime: Tout a commencé simplement en me baladant dans les rues de Tarbes dans lesquelles il m’arrivait de plus en plus fréquemment de ramasser une canette, un paquet de cigarettes, une boite de gâteau jeté en pleine rue. Ce que je faisais, c’était simplement de les jeter dans la poubelle la plus proche. J’avais l’impression d’avoir fait ma « bonne action » du jour et j’avais même le sentiment que cela me rendait heureux !

Puis un jour, face à l’accumulation des déchets dans certaines rues de mon quartier (NDLR : Marcadieu), je me suis motivé, j’ai enfilé des gants, pris un sac poubelle et fait un tour pour nettoyer.

ESE: Et que disent les gens que tu croises quand tu fais ça ?!

Maxime: Souvent ils sont reconnaissants de ce que je suis en train de faire. Ils me félicitent, me remercient et cela permet souvent d’échanger quelques mots…c’est plutôt sympa ! Il y a aussi tous ceux qui me regardent bizarrement ou qui rigolent dans leur barbe mais ceux-là j’y fais de moins en moins attention.

Tout le monde sait qu’il est urgent de prendre soin de notre planète et chacun à son échelle, de façons différentes, peut agir au quotidien. Tu peux ne pas avoir envie de ramasser les déchets des autres dans la rue mais choisir de prendre ton vélo plutôt que ta voiture pour te rendre au boulot ; tu peux ne pas vouloir te rendre au travail en vélo mais faire attention à ta consommation d’eau ou d’électricité par exemple. Pour moi il est nécessaire d’agir, regarder les autres faire ne suffit plus. Très souvent, et c’est là que tout le monde doit bien en prendre conscience, ça fait du bien au porte-monnaie ! Un peu comme quand tu te décides de ne plus fumer un paquet de clopes tous les deux jours… c’est tout bête, mais prendre son vélo plutôt que sa voiture par exemple, c’est que du « bénef », tu fais une activité physique, tu t’oxygènes avant le boulot, tu décompresses le soir et, cerise sur le gâteau, au lieu de passer à la pompe trois fois dans le mois, tu n’y passes plus que deux fois. Tu économises 50 à 70 euros, l’équivalent d’un bon petit cinéma en famille, un restaurant avec ta femme ou un apéro avec tes potes… tout ça en ayant fait un « effort » pour réduire ton impact sur l’environnement. Il y’a pire non ?

ESE: Peux-tu nous dire quels types de déchets trouves tu généralement lors de tes actions ?

Maxime: On trouve relativement de tout, cela dépend beaucoup des endroits où l’on va. Mais les bouteilles en plastique et les canettes restent un véritable fléau sans parler des mégots de cigarettes. On se rend bien compte, aujourd’hui plus que jamais, qu’on est finalement peu de chose et que la nature peu très vite prendre le dessus. Et, paradoxalement, en ce moment je ramasse essentiellement des masques et des gants en plastique que les gens jettent là ou ils se trouvent juste après les avoir utilisés. Faites un tour autour de votre supermarché après avoir fait vos courses, vous verrez, c’est effrayant !

Pour en revenir aux bouteilles plastiques, ce qui me sidère le plus c’est que nous avons tous conscience que cela pollue les berges de nos rivières, nos plages, nos mers et océans, nos montagnes etc.… et malgré tout, nous continuons à en utiliser tous les jours alors qu’il existe des alternatives très simples et non contraignantes comme les gourdes !

ESE: En effet ! Nous rebondissons sur ta remarque pour rappeler que vous pouvez trouver de belles gourdes chez ESE ! Vous achetez un objet utile, réduisez votre consommation de plastique à usage unique et vous permettez en plus à l’association de financer des actions de nettoyage de milieux pollués ! Merci, Maxime d’avoir pris le temps de nous répondre. Peut-être un dernier mot pour les gens qui te liront ?

Maxime: Oui bien évidement ! Je voudrais leur dire qu’il est important d’agir, même si on commence par de petites choses ! Le reste viendra avec le temps. Moi j’ai commencé seul dans mon coin avant de connaitre l’association et de rencontrer d’autres personnes qui pensent comme moi.

J’espère que, par le biais de l’association, des actions futures et de notre façon d’aborder le sujet les gens prendront conscience des gestes et actions qu’ils peuvent faire facilement. Actions et gestes qui peuvent améliorer leur quotidien, leur cadre de vie, la santé de la faune, de la flore, de la planète, et la nôtre aussi ! Ainsi que celle des générations futures.

Pour moi, il n’est pas trop tard. En s’unissant et en faisant tous ensemble un effort nous pouvons encore réparer ce que nous avons détruit. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais… Alors amis lecteurs / lectrices n’hésitez pas à nous rejoindre sur nos prochaines actions sportives pour le bien de la nature et tout ça dans la joie et la bonne humeur, c’est certain !!!

Si, comme Maxime, vous souhaitez agir en faveur de l’environnement et participer à nos actions, contactez-nous ou suivez nous sur Instagram où nous annonçons toutes nos sorties. En espérant vous voir à nos cotés avec Maxime lors de nos futures actions!

L’équipe ESE.

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