La problématique liée aux microplastiques
La définition des microplastiques varie selon les chercheurs. La plus communément utilisée les définit comme des fragments de plastique d’une taille inférieure à 5mm. Et des miscroplastiques aujourd’hui, il y en a à peu près partout! Souvent issus de la fragmentation de macrodéchets, sous l’influence de différents facteurs tels que les actions mécaniques, les UV ou l’oxygène, on les retrouve aussi comme ingrédient de base dans certains cosmétiques (crèmes, savons, dentifrices, etc).
On aurait tendance à se dire que ces petits morceaux de plastiques sont inoffensifs, mais bien au contraire ce sont certainement les plus dangereux! Il sont devenus un sujet de préoccupation car ils s’accumulent dans les sols, les cours d’eau, les lacs, les océans, et certains aliments. Il est aujourd’hui prouvé qu’ils intègrent la chaîne alimentaire et que nous en ingérons tous les jours… sans vraiment connaitre leurs effets sur le corps humain.
Un protocole d’étude bien ficelé
L’objectif d’Edgar et d’Aurélien, en plus d’alerter sur cette pollution avérée, est d’essayer d’identifier les origines terrestre de ces microplastiques et de comprendre leur impact sur la biodiversité marine et leurs effets sur la chaîne alimentaire. Pour cela, ils effectuent des relevés tout au long de leur périple de 260km. L’idée est de s’arrêter sur des zones définies à l’aide de leurs coordonnées GPS, et d’effectuer 4 relevés sur la laisse de mer, sur une surface de 0,25 m2, avec des intervalles de 25 mètres. Les échantillons ainsi prélevés sont envoyés pour analyse au laboratoire EPOC (Environnement et Paléoenvironnement Océaniques et Continentaux).
Les macrodéchets, une triste banalité dans les milieux sauvages
Après avoir entrepris quelques missions cordes et filets de pêche dans les rochers de la digue de Vieux-Boucaux, nous avons pris la route, ou plutôt la plage, en direction de Seignosse un peu avant la marée basse. Et oui, en fait, impossible de traverser le courant de Soustons à pied par la plage comme il avait été indiqué à Aurélien et Edgar. Nous avons donc dû emprunter un itinéraire bis qui nous a demandé de faire travailler nos muscles pour porter le chariot…!